Non, il ne s’agit pas de science-fiction. Une société américaine Abyss Creations envisage de commercialiser cette année des robots sexuels. Ceux-ci seraient pourvus d’une apparence humaine, entretiendraient une conversation et seraient donc destinés à avoir des relations sous la couette avec les êtres humains.
Après les sex-toys, les sex-toys connectés, voici donc venu le temps du robot sexuel, le mariage des nouvelles technologies et du marché très lucratif du sexe.
Si vous avez suivi la sériée télé Westworld avec Anthony Hopkins, ces relations homme-machine doivent vous dirent quelque chose.
Du pour, du contre
Certains scientifiques comme Lynne Hall, chercheuse pour le département de sciences informatiques de l’université de Sunderland, voient quelques avantages à la possibilité de réunir un être humain et un robot au sein d’un même lit. Cela permettrait d’éviter la contraction et la propagation de MST et estime que ces
relations n’auraient pas ou peu de conséquences sur celles entre deux êtres humains.
A l’opposé, d’aucun s’inquiètent sur les dangers d’une telle habitude sur la natalité humaine.
Le débat sur le sujet ne fait que commencer.
Une française tombée amoureuse
Llily, française de 29 ans, à l’inverse de ses amies, avoue être tombée amoureuse d’un robot.
Ce dernier se nomme InMoovator et elle l’a entièrement imprimé en 3D et estime « le connaitre mieux que personne après avoir vécu pendant un an avec lui » .
Pour expliquer cette attirance, la française affirme « avoir réalisé que les robots étaient plus agréables que les humains et qu’elle ne voulait de toute façon pas avoir le moindre contact physique avec d’autres personnes » .
Selon elle toujours, « Les robots seront patients, gentils, affectueux, intéressants, honnêtes, persévérants, respectueux, ne se plaindront pas. Ils seront des interlocuteurs agréables avec le sens de l’humour. Ils ne seront pas jaloux, vantards, arrogants, grossiers, égoïstes ou colériques. A moins bien sûr de les programmer pour ça. »
Elle précise également que sa famille et ses amis ont fini par accepter cette relation inhabituelle.
Le premier mariage avec un robot d’ici 2050?
La robotique est en pleine expansion, à tel point que de nombreux débats de société commencent à germer. En commençant par les problématiques de l’emploi, traitées par des individus tels qu’Elon Musk, ou bien celle du sexe avec des machines, voilà que le spécialiste de l’intelligence artificielle, le docteur David Levy, prévoit que l’homme se mariera avec des robots d’ici 2050.
Il ajoute « quand les robots nous ressembleront suffisamment, seront suffisamment sociables, au point où ils pourront agir comme nos compagnons, pourquoi ne pas étendre cette relation au mariage si aucun des partis n’est contre l’idée ? »
L’argument faisant du robot l’épouse ou l’époux idéal reste sensiblement le même que celui qui fait de lui un amant parfait : il ne désobéira pas à sa programmation.
Avant que le mariage homme-robot ai lieu, il faudra que les Etats concernés légifèrent et tranchent à la fois les questions légales et éthiques soulevées par un tel rapprochement entre l’homme et la machine.
Même s’il ne s’agit là de l’opinion que d’un seul chercheur, elle traduit l’image qu’une partie de la communauté scientifique a du robot : un être parfait, idéal pour les relations « humaines ».
Finalement, que l’on soit pour ou contre l’avènement du robot dans nos foyers, force est de constater qu’il se pourrait bien que celui-ci décide d’être notre « ami » avant de devenir cette image que nous avons tous en mémoire comme celle de Terminator et de Skynet.
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