Le côté obscur du web ?
Le dark web, c’est ce que l’on appelle en français, le web profond, le web invisible ou encore le web caché, c’est la partie de la Toile accessible en ligne, mais non indexée par les moteurs de recherche classiques généralistes et plus particulièrement les moteurs de recherche commerciaux. Certains moteurs non commerciaux et plus discret prennent cependant en compte cette partie du réseau.
Du contenu non indexé ?
Lors de la conférence “State of Search” qui s’est tenue à Dallas, Garry Illyes, l’un des analystes-vedettes de Google a déclaré que plus de 60% de l’Internet était un simple copié-collé de pages Web existantes. Parmi ces “milliards” de pages web copiées, on retrouve du SPAM, des sites mirroirs, mais aussi des copies entières de sites Web violant les droits d’auteur. Sur les 120 trillons d’URL connues de Google, plus de 70 trillons d’URL seraient ainsi de simples copies de pages Web existantes.
Ce contenu “dupliqué ou illégal” n’est alors pas indexé par Google.
Le dark web
Une autre partie du Web oubliée et non indexée par les moteurs classiques est encore plus volumineuse, il s’agit du dark web. Selon certains spécialistes, la proportion de sites cachés serait 400 à 500 fois plus importante que celle des sites visibles. On estime donc que 90% des sites Internet seraient cachés dans cette zone sombre.
Pour accéder à cette zone, il suffit simplement de télécharger des logiciels spécialisés et l’accès y est alors aussi aisé qu’avec Google.
Le dark web est le lieu privilégié où les groupes terroristes, opposants politiques et organisations criminelles communiquent et s’organisent anonymement.
Cette partie du Web est utilisée pour les échanges d’informations mais également comme plateforme pour des transactions commerciales illicites en tout genre.
C’est une véritable jungle virtuelle où la monnaie utilisée est le bitcoin, cette monnaie virtuelle pratiquement intraçable, ou l’on trouve des passeports, des diplômes falsifiés, des données bancaires volées, des services de blanchiment d’argent, des sites de révélations d’informations personnelles, des armes, des photographies à caractères pédophiles, des drogues, des tueurs à gages, des manuels pour la confection de bombes, etc… le Deep Web sert également d’infrastructure technique pour piloter cyberattaques et diffuser les malwares.
Outre différents outils comparables aux moteurs de recherche classique, une encyclopéie fonctionnant sur le principe de Wikipédia, permet aux nouveaux utilisateurs de naviguer sur le Deep web en référençant les liens les plus visités.
Un aspect positif
Le darkweb est lié au métier de journaliste, ceux–ci peuvent ainsi envoyer des articles via des messageries anonymes. C’est de cette manière le monde est à même de savoir ce qui se passe réellement en Corée du Nord.
Terrorisme et dark web
Les stratégies digitales des groupes jihadistes comme Daech sont double
L’utilisation de la partie visible de la Toile comme moyen de propagande pour véhiculer leurs idées, revendiquer leurs actions et recruter de nouveaux membres et d’utiliser le dark web pour l’organisation des groupes et leurs communications opérationnelles et pour bien évidemment trafiquer en toute discrétion.
Quels sont les nouveaux risques du dark net?
Le nombre d’internautes qui s’aventurent « du côté obscur du web » est en forte croissance par curiosité mais plus particulièrement pour s’y adonner à des activités illégales.
A l’heure où l’on parle beaucoup d’échange d’informations des terroristes sur les réseaux sociaux, il apparaît évident que l’urgence est ailleurs.
Le FBI et d’autres organisations gouvernementales scrutent cette partie sombre du web pour déjouer des attentats mais également tenter d’enrayer la cybercriminalité si présente.
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