5G

La 5G

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Imaginez télécharger un film en 1 seconde ! C’est la promesse faite par la technologie 5G qui devrait multiplier par 1.000 la performance des réseaux télécoms actuels. Elle devrait devenir réalité en 2019, voire en 2018 dans de petites régions comme dans un petit pays d’Europe comme Saint-Marin.
Depuis 3 ans, tous les opérateurs télécoms multiplient investissements et partenariats pour être sûr de ne pas rater le bon wagon de « l’ultra » haut débit mobile.

La 5G, pour quoi faire ?

Les avancées techniques de la 5G intéressent déjà le secteur de l’automobile, pour les futures voitures connectées, mais aussi la médecine, la robotique et, bien sûr, l’Internet des objets. En réalité, tous les secteurs de l’économie vont être irrigués, de la finance à l’industrie manufacturière en passant par les transports et la construction.
La 5G, ce sera le véritable support de la transformation numérique en cours et de la digitalisation des entreprises. Les besoins en connectivité très haut débit et mobile sont de plus en plus importants, avec l’émergence du télétravail, du home office et du coworking. Ces nouveaux modes de travail nécessitent pour les collaborateurs d’une entreprise de pouvoir se connecter et échanger des fichiers lourds de n’importe où et n’importe quand.
D’autre part le développement extraordinaire des objets connectés et des Smart cities exige des bandes passantes énormes pour faire passer des données en continu avec une sécurité maximale.
Lors du dernier Mobile World Congress de Barcelone, Facebook en a appelé aux sociétés de télécommunications pour travailler conjointement sur le développement et le déploiement de la 5G. Facebook anticipe déjà l’essor des applications haut débit autour de la vidéo mobile utilisant des caméras à 360 degrés et la réalité virtuelle. Pour Mark Zuckerberg, ces dernières feront partie des « Killer apps » de la 5G.
Avec les performances annoncées, la 5G ouvre encore la voie de l’innovation et va permettre aux opérateurs, constructeurs de terminaux et médias sociaux de concevoir de nouvelles applications et offres de services dont nous n’avons peut-être même pas idée aujourd’hui.

Essor de l’Internet des objets

C’est la technologie attendue par les constructeurs d’objets connectés. Elle va leur permettre de faire transiter sur les réseaux télécoms un volume de donnée 10.000 fois plus important qu’aujourd’hui avec un temps de réponse, appelée la latence de 1 milliseconde. Le temps de réaction des réseaux mobiles aujourd’hui peut atteindre la demi-seconde ; ce qui est trop si on veut utiliser une voiture autonome ou un robot pour une opération chirurgicale.
Pour gérer la surcharge en milieu urbain, il serait prévu de remplacer les antennes-relais par des « small cells », des petites antennes qui pourront être intégrées au milieu urbain comme les lampadaires, les bancs, les poubelles. Le but : répartir les utilisateurs sur plus d’antennes à haut débit selon leur position.
Autre point noir résolu par la 5g est l’autonomie. Ainsi, elle permettra aux objets connectés de fonctionner dix fois plus longtemps sur une charge. Certains capteurs autonomes pourraient même durer plusieurs années sans rechargement, selon la fréquence des capteurs aux antennes. C’est le cas par exemple de capteurs pour détecter un feu de forêts.

L’impact sur l’emploi ?

Pour une fois qu’une technologie ne sera pas montrée du doigt en terme de perte d’emploi, on peut signaler l’étude réalisée par le cabinet britannique IHS Markit auprès de 350 grands décideurs mondiaux, la 5G devrait permettre la création de 22 millions d’emplois à travers le monde d’ici à 2035 et générer 11,3 milliards d’euros pour l’économie mondiale.