Comment transmettre ses données après sa mort ?
Nous créons et diffusons de plus en plus d’informations numériques sur le web que ce soit au travers notre compte Facebook, nos photos sur Instagram, nos vidéos sur Youtube ou notre parcours professionnel sur Linkedin, …
Que devient tout ce matériel une fois la fin de notre vie physique
Impossible de connaître le nombre exact de compte Facebook de personnes étant décédées mais selon des estimations fondées sur la démographie des utilisateurs et sur le taux de mortalité, un profil Facebook sur 100 appartiendrait à une personne décédée, soit 15 millions de profils de compte défunt dans le monde. La plupart de ses comptes sont considérés comme des comptes fantômes car toute activité a cessé. Le même phénomène se présente sur les autres réseaux sociaux et la question de la sauvegarde de ces informations est de plus en plus débattue.
Les géants du web ont bien compris la nécessité de gérer cette vie numérique après votre mort.
Ainsi, Facebook a prévu un formulaire « décès » permettant soit de désactiver le compte soit de mettre la page en mode « mémoriel » : celle-ci continue d’accueillir des commentaires mais elle est préservée de certain message du style (« Connaissez-vous cette personne ? Invitez-la à devenir votre amie ! »).
Depuis un an, la firme américaine offre aussi la possibilité de choisir un légataire de son vivant.
Twitter met à disposition des proches d’une personne décédée un formulaire pour réclamer la fermeture de son compte en fournissant des preuves matérielles du décès.
Sur Google, via « Inactive Account Manager », l’internaute peut prévoir qu’après une certaine période d’inactivité, son compte sera automatiquement fermé ou bien ses données seront transférées à certains de ses proches.
Instagram propose, lui, un compte de commémoration, l’expression « En souvenir de » sera alors affichée à côté du nom de la personne sur son profil
Des projets de lois en cours de discussion ?
Des projets de loi numérique sont actuellement proposés dans plusieurs pays dont la France. Une de ces lois propose d’inscrire un droit stipulant que « toute personne peut définir des directives relatives à la conservation et à la communication de ses données à caractère personnel après son décès »
Les internautes peuvent désigner une personne chargée de l’exécution des directives à défaut ce rôle sera pour les descendants, le conjoint, les héritiers. Si elle est adoptée en l’état, la loi permettra donc de demander aux services « numériques » des dispositions pour décider de ce que deviendront les données à leur mort.
Transmettre le capital numérique d’une entreprise
Important pour les internautes, de pouvoir décider de ce qu’adviendront leurs données privées, leurs comptes sociaux après leur mort, la question se pose aussi de la transmission de comptes et d’informations importantes dans les entreprises. Il en va parfois de la survie d’une entreprise et très certainement d’une PME ou TPE.
Pour un dirigeant, il est donc absolument nécessaire de prévoir le transfert des codes et identifiants qui permettent d’accéder aux différents comptes de l’entreprise.
Devenons-nous numériquement immortel ?
Nos données numériques et toutes les traces de notre activité subsistent. C’est pourquoi la mortalité n’existe pas vraiment sur le net.
Il faut absolument préparer sa vie numérique après sa mort physique tout comme on évoque avec ses proches sa position sur le don d’organes, ses volontés pour l’enterrement, on doit donner ses directives à sa famille, ses amis ce que l’on veut faire des comptes Facebook, Twitter ou des messageries de l’entreprise.
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