Chaque jour, de nombreux articles, reportages sont publiés dans la presse, de nouveaux billets font leur apparition sur des blogs, des millions de messages, des photos, des vidéos sont publiés sur les réseaux sociaux.
Une chose est sûre : le volume de données créées ne cesse de croître. Et les contenus numériques ne sont pas les seuls responsables ! Les livres et magazines suivent le mouvement, avec plus de 150 millions d’ouvrages en circulation dans le monde.
La croissance exponentielle de la création de contenus est devenue telle que nul être au monde n’est capable de tout suivre ?
En 1 minute sur Internet :
- 2,5 millions de contenus sont partagés sur Facebook
- Près de 300.000 tweets sont envoyés
- Plus de 200.000 photos sont partagées sur Instagram
- 8.000 vidéos Vine sont partagées
- 3.500 images sont épinglées sur Pinterest
- 72 heures de vidéo sont téléchargées sur YouTube
- 200 millions de mails sont envoyés
Globalement, 90% des données numériques ont été créées durant ces deux dernières années.
Ces nombres impressionnants donnent le tournis à tel point que l’on parle maintenant d’infobésité, contraction des termes information et obésité.
L’infobésité désigne la surabondance d’informations générée par la multitude de données qui nous parviennent en permanence au travers des médias ou des systèmes d’informations connectés.
Le volume d’informations reçu par un être humain dépasse sa capacité productive de traitement de ces informations. Dans le cadre professionnel, lorsqu’une personne passe plus de temps à s’informer qu’à agir (c’est à dire à produire quelque chose d’utile avec l’information collectée), on peut considérer qu’elle est atteinte d’infobésité.
Une solution à l’infobésité, la veille ?
La veille est donc un processus permettant de se tenir au courant des nouveautés, de trier et de filtrer l’information sur les sujets qui vous intéressent en éliminant « le bruit » (information répétée voir erronée)
La veille peut-être de plusieurs types : Concurrentielle – Technologique – Commerciale – Stratégique – Image & E-réputation
Comment bien veiller ?
Les étapes de la veille
- Cibler ses besoins, avoir un but précis sur le court, le moyen et le long terme
- Identifier les sources, étape peut souvent paraître longue et fastidieuse mai c’est disposer de longueurs d’avance sur ses concurrents
- Analyser les résultats, en extraire les informations nécessaires à votre expansion
- Diffusion de l’information, commercial, marketing, recherche & développement, etc
La veille sur son image et son e-reputation
De nos jours, avec les nouvelles technologies qui occupent une place de plus en plus importante dans le monde professionnel, toute entreprise doit veiller et entretenir sa réputation, celle des employés et celle de sa marque.
Avant d’acheter un produit, il est fréquent qu’un client effectue une recherche sur Internet afin d’obtenir le plus de renseignements possibles sur le produit souhaité ainsi que sur les personnes qui le produise, ou qui font partie de l’entreprise.
Il est donc important de connaître tout ce qui se dit sur son produit, sur sa marque, son enseigne et sur les personnes qui en font partie afin de pouvoir réagir à des avis négatifs, voire à demander la suppression d’informations erronées ou calomnieuses.
Et demain,
Le volume d’information disponible continuera d’augmenter, des outils de veille seront incontournables pour une entreprise que ce soit pour une PME ou une multinationale.
Les outils de veille déjà présent sur le marché vont effectuer un travail de plus ne plus précis, des assistants virtuels vont faire leur apparition pour aider au tri de l’information sur base de thème ou du type veille qui vous intéresse.
De grandes sociétés sont déjà occupées à préparer ces outils qui seront devenu commun pour tout un chacun dans les années à venir.
L’enjeux ici est le contrôle de l’information. La question à se poser est de savoir si nous allons accepter qu’une société puisse effectuer de manière transparente le choix de l’information proposée ou si ces sociétés vont filtrer l’information à leurs avantages ou philosophie comme actuellement où certaines applications sont censurées sous le couvert d’une politique interne à l’entreprise. Je pense ici à l’interdiction d’application montrant des corps féminins dénudés en provenance pourtant de célèbres peintres. La culture étant dans ce cas mise au même niveau que l’érotisme ou la pornographie.
Alors que l’information et la connaissance n’ont jamais été aussi disponible au plus grand nombre, le risque de voir arriver sur le marché des outils gérant cette infobésité de manière dirigée n’a jamais été aussi important. La vigilance est donc de mise.
